Nous avons eu de la pluie presque tous les jours, mais pas toute la journée, heureusement. Rien de grave, par contre, nous avons visité beaucoup de musées. Et la pluie était quand même bienvenue : le soleil tapait fort et c’était très, très humide.
Au début, je dois avouer que je ne savais pas si j’aimais La Havane ou non, hihi Mais, depuis mon retour, je n’ai qu’une envie : y retourner ! Il aurait fallu que nous y restions un peu plus longtemps, pour laisser passer le choc culturel.
La famille de la casa particular où nous avons séjourné était vraiment géniale. Nous avons passé des soirées à jaser et à prendre un verre avec eux, même de politique, en chuchotant, hihi Toutes les idées étaient représentées, de la petite grand-mère de 87 ans qui ne jure que par Fidel et le communisme, et selon laquelle il n’y a aucun problème à Cuba, au mari de la propriétaire qui a bien hâte que le barbu pète et que les Américains débarquent.
Voici donc un petit tour de ville.


Le callejón de Hamel est une ruelle du Centro Habana qui constitue une véritable galerie à aire ouverte pour célébrer l’art afro-cubain.



Quelques photos du Musée de la Révolution, édifice qui était, de 1913 à 1920, le palais présidentiel.





Je m’attendais à trouver des statues et des peintures de Fidel un peu partout dans la ville. Curieusement, il est totalement absent. On voit davantage de peintures du Che et de Cienfuegos, autre héros de la Révolution cubaine, et même d’Abraham Lincoln. Par contre, quelques citations du líder máximo sont peintes sur les murs.









La Havane est une belle ville, mais, vous l’avez sans doute remarqué, en raison du manque de ressources financières et matérielles, beaucoup d’édifices sont vétustes, surtout dans le Centro Habana, où était située « notre » casa particular. Par contre, beaucoup ont été rénovés et sont très beaux. Et les gens sont souriants, les femmes, très belles, et on entend de la musique tout le temps. La ville a une trame musicale, comme un film, c’est magnifique...
Je pourrais terminer ainsi en laissant sous silence la situation sociale et politique... Comme tout est politique à Cuba, c’est presque impossible, mais j’y reviendrai. Le rationnement, l’embargo, les inégalités, les deux devises, le manque de tout, j’en aurais pour des heures...
3 comentarios:
Je partage votre impression : au début, on ne sait pas si on aime La Havane. Et puis on repart en s'apercevant qu'on laisse derrière soi une vieille cité bourrée de paradoxes dont on est tombé amoureux.
Jolies photos!
Si je peux te suggérer une petite lecture qui te ramènera au coeur de La Havane... Trilogie sale de La Havane de Pedro Juan Gutierez (je ne trouve pas le livre, je ne suis donc pas certaine de l'orthographe du nom de famille). Je préfère tout de même souligner qu'il y a SALE dans le titre du livre et que ce n'est pas La Havane des touristes que l'auteur nous fait visiter... ce sont plutôt les maisons en ruine, les bas-fond, la prostitution, les petites anarques, la pauvreté... C'est assez particulier mais moi j'ai adoré.
J'ai adoré trilogie sale de la Havane , aimer la Havane, toute la Havane , en ce moment je lis la Havane mon amour de Zoé Valdes !
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